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Saint Jacques
4 juillet 2009

samedi 4 Juillet Conques/Livinhac-le-Haut

  • 11-Conques/ Livinhac-le-Haut
    11-Conques/ Livinhac-le-Haut
  • La matinée est marquée par l'ascension du chemin de croix jusqu'à la chapelle Saint-Roch. Je ferai un détour dans une cour de ferme sale et mal tenue, avec une vache efflanquée et boiteuse au bord de la mort. A la chapelle, je retrouve Anna. Je passe un moment à l'intérieur pour lire le livre d'or. Beaucoup de textes émouvants, pleins de souffrance et de désespoirs :"Mon Dieu, protège mes parents, garde-les près de toi", "Aide-moi à trouver le compagnon avec qui je ferai un bout de chemin", "Donne-moi l'envie et la force de vivre". On y trouve aussi des remerciements pour ceux qui laissent ouverts ce lieu charmant. J'apprécie maintenant le calme, la fraîcheur, la sérénité des églises et des chapelles. Je ne manque jamais de m'y arrêter dès que j'en trouve sur le chemin. La montée de ce chemin de croix est une expérience qui reste gravée dans l'esprit des marcheurs, qui en parlent avec beaucoup d'enthousiasme.

    J'intègre ensuite un groupe de randonneurs très pressés d'arriver. Je découvrirai que ce groupe hétéroclite, de près de dix personnes, est guidé par deux couples d'enseignants. Ils emprunteront tous les raccourcis possibles. Nous ferons d'abord la variante par Noailhac, puis la route des crêtes qui permet d'éviter la descente vers Decazeville et la remontée sur le plateau. Mais nous ne quitterons jamais le bitume.

    A Livinhac, on s'installe tous au gîte communal. Je retrouve plus tard Charles, Wendy, Michel. Je partage le repas du soir avec eux. Michel m'offrira une bière à la terrasse d'un café sur la place du village. C'est un garçon sympathique et solitaire qui habite la région. Il a pas mal d'humour et de philosophie. Je l'avais croisé fréquemment au bord du chemin, sans jamais marcher avec lui. Il bivouaque souvent. A plusieurs reprises je l'ai vu arrêté au bord du chemin, faisant sécher son sac de couchage mouillé par la rosée de la nuit.

    Tout est calme dans le village. Seule, à nos côtés, une jeune femme parle avec beaucoup de gentillesse et force mines et gestes gracieux à un homme âgé, qui ne dira pas un mot.

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