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Saint Jacques
3 juillet 2009

vendredi 3 Juillet Golinhac / Conques

  • 10-Golinhac / Conques
    10-Golinhac / Conques
  • Ce matin, la vallée du Lot est couverte de brume. Je marche seul. Après être passé par Espeyrac, je verrai à Sénergues Michel, Anna, Charles et Wendy pour un pique-nique près de l'église. Arrivé le premier, je traîne et finit par partir le dernier. Je perds le GR et je poursuis mon chemin jusqu'à Conques par la route départementale.
    A l'arrivée à Conques je suis juste derrière Anna à l'accueil des Prémontrés. Je m'installe dans le dortoir à côté d'elle. Je visite l'abbatiale. L'intérieur est grandiose, sobre et majestueux. Je fais quelques courses avec Anna, en prévision de la journée de demain. Nous rencontrons Harry, garçon sportif, aimable, intelligent et plein d'humour. On le croise régulièrement attablé dans les bistrots. Je l'ai vu dans une buvette improvisée sur le chemin: "I like the concept, you drink, you pay the money".
    Le soir, au réfectoire des Prémontrés, je ne mangerai pas avec Anna qui a rejoint le couple d'anglais vivant dans le pays de Galles. J'ai eu quelquefois mon regard attiré par Jenny pendant le repas, puis je sentirai le sien. Avant, nous avons échangé quelques mots. Elle était assise sur un banc, un foulard autour du cou, joliement habillée de vêtements bleus ciels assortis à ses yeux. Toute cette coquetterie est surprenante et inhabituelle. Je mangerai à une table où hommes et femmes sont séparés. Dans le clan des hommes, Bernard, Daniel et moi.
    Après le repas, il y a dans l'abbatiale une petite cérémonie religieuse, les complies, puis un des moines entreprend l'explication du tympan . La soirée se termine avec une improvisation d'orgue par ce même moine que j'écoute du haut des tribunes illuminées. Avec les jeux d'éclairage, l'endroit prend une dimension magique : les colonnes dorées par les lumières paraissent se refléter dans un miroir et leur nombres'être multiplié. L'espace vide de la nef et du transept semble avoir disparu, on a l'impression de marcher dans une véritable forêt de fûts de pierre.
    L'abbaye n'est occupée que par cinq moines. Ils sont assistés pour la gestion de l'hébergement des pélerins par des hospitaliers et des scouts.
    Le matin, je déjeune dans le réfectoire avec un hospitalier qui tient à la main un ouvrage sur la pensée de Pascal et celle de Saint Augustin. Je suis rejoint par de jeunes scouts parisiennes venues passer une semaine dans l'abbaye pour y travailler.

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